EN MEMOIRE DES ATTENTATS DE JANVIER ET NOVEMBRE
EN MEMOIRE DES ATTENTATS
DE JANVIER ET NOVEMBRE 2015
Les attentats du 13 novembre 2015 en France,
revendiqués par l'organisation terroriste État islamique,
sont une série de fusillades et d'attaques-suicides islamistes perpétrées dans la soirée à Paris
et dans sa périphérie par trois commandos distincts.
Le bilan officiel des victimes fait état de 130 morts et de 413 blessés hospitalisés, dont 99 en situation d'urgence absolue.
Ces attentats sont les plus meurtriers perpétrés en France
et les deuxièmes en Europe, après les 191 morts des attentats de Madrid du 11 mars 2004.
Déjà, le 7 janvier, une attaque terroriste contre le journal satirique « Charlie Hebdo » avait fait 12 morts et 11 blessés.
Le 13 novembre 2015, Paris était frappée à nouveau par des attentats jihadistes
qui ont tué 130 personnes et fait 350 blessés à l'extérieur du Stade de France,
sur des terrasses de la capitale et dans la salle de spectacle du Bataclan.
La pensée est plus forte que la mort
Vous vivrez bien au dela du silence
Des larmes et du temps
Victimes choisies de la violence
Du fanatisme aveuglant
Pour vous brillera toujours et encore
Dans l'éternité et le présent
La lumière des innocents !
Bêtise de la guerre de Victor Hugo
Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile,
Berceuse du chaos où le néant oscille,
Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons,
Toute pleine du bruit furieux des clairons,
Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie,
Hideuse, entraîne l’homme en cette ivrognerie,
Nuée où le destin se déforme, où Dieu fuit,
Où flotte une clarté plus noire que la nuit,
Folle immense, de vent et de foudres armée,
A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée,
Si tes écroulements reconstruisent le mal,
Si pour le bestial tu chasses l’animal,
Si tu ne sais, dans l’ombre où ton hasard se vautre,
Défaire un empereur que pour en faire un autre ?
Victor Hugo