c'était il y a 19 ans, c'était hier
elle me manque..
ma mère était le noyau de ma famille.
Alors ... aujourd'hui, plus rien n'est comme avant
on a perdu une perle rare...
il y a un grand vide!:
je ne peux plus l'appeler,
elle qui était ma confidente, mon amie, la grand-mère de mes enfants
elle qui était mon réconfort lorsque j'étais malade,
elle qui était là lorsque j'avais besoin de conseils..
maman,
je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai...
je suis fiere d'avoir été là, pour toi, pour papa
mes parents chéris!
je suis tellement fière d'être ta fille
tellement reconnaissante que tu m' aies autant aimée.
elle m'a inculqué les plus belles valeurs,
celles que je pratique chaque jour
tout son amour qu'elle m'a offert reste gravé à jamais
C'était un gamin, un gosse de Paris,
Pour famille, il n'avait qu'sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis,
Par les chagrins et la misère.
Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
Et le bambin, tous les dimanches,
Lui apportait de belles roses blanches
Au lieu d'acheter des joujoux,
La calînant bien tendrement,
Il disait en les lui donnant :
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman,
Voici des roses blanches, toi qui les aime tant,
Va quand je serai grand, j'achèt'rai au marchand
Toutes ses roses blanches, pour toi jolie maman."
Au printemps dernier, le destin brutal,
Vint frapper la blonde ouvrière.
Elle tomba malade et pour l'hôpital,
Le gamin vit partir sa mère.
Un matin d'avril parmi les prom'neurs,
N'ayant plus un sou dans sa poche,
Sur un marché, tout tremblant, le pauvre mioche,
Furtivement vola des fleurs.
La marchande l'ayant surpris,
En baissant la tête, il lui dit :
"C'est aujourd'hui dimanche et j'allais voir maman,
J'ai pris ces roses blanches, elle les aime tant,
Sur son petit lit blanc, là-bas, elle m'attend,
J'ai pris ces roses blanches pour ma jolie maman."
La marchande émue, doucement, lui dit ;
"Emporte-les, je te les donne."
Elle l'embrassa et l'enfant partit,
Tout rayonnant qu'on le pardonne.
Puis à l'hôpital, il vint en courant
Pour offrir les fleurs à sa mère.
Mais en le voyant, tout bas une infirmière
Lui dit ; "Tu n'as plus de maman."
Et le gamin s'agenouillant, dit
Devant le petit lit blanc :
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman,
Voici des roses blanches, toi qui les aimais tant,
Et quand tu t'en iras, au grand jardin là-bas,
Toutes ces roses blanches, tu les emporteras."