un an déjà!..... hommage pour un ange!
avec des "si"....
Les années passeront et je vieillirai.....
mais mon amour pour elle ne changera jamais.
elle sera toujours la musique qui continue de jouer dans mon cœur
le soleil qui rend tout beau
Je ne peux pas croire qu'une si belle personne , intelligente, drôle et gentille soit disparue
elle a vraiment été un des meilleurs cadeaux que la vie m'ait offert
avec des "si" .....
elle serait peut-être encore près de moi
je dois vivre dans un monde sans Edwinne
On ne guérit jamais de la perte de ceux qu’on aime, de son enfant.
je cache ma peine en plaisantant, je ris aussi ; souvent pour ne pas pleurer
Parfois, je sens le besoin de m'ouvrir à vous.
mais par pudeur, par crainte de vous ennuyer ,
je reste dans la solitude du chagrin
Pourtant, échanger, exprimer ma douleur, cela aurait pû me faire traverser les étapes du deuil.
mais on ne fait pas le deuil de son enfant jamais!
on vit avec !
la souffrance de l'absence me rappelle qu'elle reste vivante dans mon coeur
je ne veux pas oublier ses rires, sa manie de nettoyer , son odeur ,ses textos,
sa dernière lettre celle que je lis et relis
cette lettre où elle me raconte la pauvre vie
qu'elle a subit avec le Mal
qui l' a si maltraitée et anéantie
(dans la rue, il m'arrive de me retourner sur une personne qui porte son eau de toilette)
je regarde et regarde encore tous les albums/ photos de son enfance, de son adolescence à mes côtés ....
que de souvenirs !!! Ils sont réels , je les revis.....
tout ça m'accompagne, mon coeur habite dans un monde différent:
celui de l'expérience du manque de mon enfant
la vie reprend ses droits mais sans ma petite chérie
le bonheur est là, il revient , je ne peux pas le refuser, ni le renier!
pourtant il y a un petit coin d'ombre tout voilé, où je ne peux plus accéder :
elle est près de moi! j'ose y croire!
je me suis adaptée à la douleur, à l'absence,
on me dit " sois forte " mais je n'ai pas envie d'être forte
j'ai le droit de pleurer, d'être triste,
je m'autorise à m'accrocher aux souvenirs d'une petite fille heureuse ,
d'une ado épanouie, de nos 25 ans de vie commune :
des années où elle n'a connu qu'amour, gentillesse, compréhension ,
notre complicité n'était pas un secret , on nous disait "fusionnelle"
le départ d'Edwinne ne m'a pas affaibli, il ne me rendra pas plus forte,
c'est juste comme un compagnon de route qui m'emmène sur le chemin de la vie
Edwinne , son souvenir, nos moments de total bonheur, m'accompagnent à tout moment
Guérir l’âme, c’est un travail de longue haleine.
alors comprendre toutes mes émotions devant la mort. c'est terrible,
j'en explore tous les états
HEUREUSEMENT
je n'ai eu nul besion de professionnel médical pour m'épauler
j'ai l'amour et le soutien de chéri
c'est une formule qui me convient, qui m'aide énormément
car lui!! il souffre aussi en silence...de la perte d'Edwinne ;
me voir triste lui fait mal
il fait son maximum pour me consoler de ce chagrin,
il est là, j'ai de la chance
mon amoureux a été le meilleur père qu'un enfant puisse avoir,
toujours à l'écoute, patient, gentil, généreux
il me faut aller au fond de ma tristesse , ça m'aidera à entrer dans la résilience
l'objectif pour mon avenir sera de me souvenir de ma petite fille disparue,
de panser cette blessures pour faire revenir la vie vers moi
tout ce qui va permettre de soulager les tensions physiques,
de reprendre mon souffle afin de retrouver une vie équilibrée.
j'inspire et j'expire au rythme de la nature: ça aide énormément,
oui, un an après ce drame,
j'arrive progressivement à accepter son départ
mais la tristesse reste incrustée
'' Le souvenir, c'est comme un parfum de l'objet aimé
qui lui survit et s'attache à notre âme,
comme le parfum d'une fleur s'attache à nos mains
et continue de nous rappeler cette fleur alors qu'elle n'est plus. »(source)
aucun mot n'est à la hauteur de la douleur qui a brisé mon coeur de maman
quand son enfant disparaît......... il est impossible de se battre contre la mort
On s'habitue à l'absence, mais le chagrin reste comme scellé dans le coeur