avec les pluies diluviennes le fleuve déborde, recouvrant toute la vallée
intempéries à répétition
Avec le redoux , la fonte de la neige contribue à augmenter le débit du cours d'eau.
les zones inondées ne cessent de s’étendre dans la vallée de la Meuse
la pluie ne s'est pas arrêtée de tomber.
Pendant le moment de promenade nous suivons du regard le fil du courant
il est vraiment très fort
La vallée, dont les prairies et les champs occupent toute la largeur, était remplie par les eaux
elle s’étale en nappe, se plie parfois en ondulations, ou suivant l'endroit, en vague, pour dévaler très vite
les arbres trempent, baignent dans l’eau salie de boue
le débit de l'eau change sans cesse, formant des cascatelles
oui , on penserait que la Meuse a doublé la vitesse de son courant,
elle remplit son lit jusqu’aux bords
puis dépasse les berges pour se déverser dans les champs en culture.
Devant nous, coule le fleuve rapide : bien différent de celui qui babille et murmure,
tout en coulant vers la Belgique il sera sans fracas, presque sans bruit,
Heureusement ces crues soudaines ne vont pas durer
La fureur des pluies se calment , laissant place à un ciel plus clément